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Ce nom lui est venu avec l’idée même de l’Association, « parce que c’est ce profond mystère de l’Agonie du Sauveur qui doit devenir, plus que jamais, comme une nouvelle source de grâces ». M. Nicolle se rappelle tout à coup qu’il lui avait été dit, bien des années auparavant, qu’il fonderait une œuvre de ce genre, et que l’affaire irait à Rome. Il n’y pensait plus … « Ce souvenir me fit impression, me donnant à penser que Dieu peut-être s’en mêlait. »
M. Nicolle veut consulter l’autorité ecclésiastique et se rend donc à Lyon pour exposer le tout au
Cardinal de Bonald. Celui-ci l’écoute avec attention, et s’écrie : « Cela pourrait bien venir de Dieu, Monsieur le Curé. » Il ajoute : « Mais c’est merveilleux Mr le Curé, mettez-moi le premier sur le registre, en tête des associés ! ». Il approuve le règlement : « Cette Œuvre peut faire beaucoup de bien ».
M. Etienne XIV ème Supérieur Général des Lazaristes (1843-1874)Le Supérieur Général des Lazaristes, M. Etienne, est aussi consulté. Le 15 décembre 1861, M. Etienne écrit à M. Nicolle : « Oui, mon cher ami, elle vient de Dieu la pensée d’établir la Confrérie de L’Agonie de Notre Seigneur, et je vous engage à poursuivre sans délai la réalisation de ce projet… Ce n’est que l’application de la dévotion du Scapulaire de la Passion que Notre Seigneur a confiée au zèle de la Congrégation ».
Pie IXDans le bref daté du
14 mars 1862, Pie IX érige la Confrérie, exprimant le désir de voir une association si utile se développer de jour en jour. L’Archiconfrérie commence réellement à exister le 2 mai 1862, par la célébration d'une première messe. Ainsi, née au sanctuaire de Notre-Dame de Valfleury, la pieuse association commençait sa vie le premier vendredi du mois consacré à la Sainte Vierge, « sans aucun calcul de notre part » écrivait le fondateur. « Ceci n’est-il pas providentiel ? Je voulais commencer plus tôt, mais impossible ».
M. Nicolle fondait aussi une nouvelle Communauté religieuse, celle des
Soeurs de la Sainte- Agonie dont le but était de se dévouer au soin des malades.
Un bref du
15 mai 1865 élève l’association au rang d’Archiconfrérie pour le diocèse de Lyon.
Le
3 octobre 1873 un nouveau bref de Pie IX étend l’Archiconfrérie à toute la France et en fixe le siège principal dans la Chapelle Saint-Vincent de Paul, à Paris.